mercredi 17 décembre 2008

Réconciliation et droits de l’Homme

La réconciliation nationale “n’est pas en contradiction avec les droits de l’Homme. Son objectif, c’est le retour à la paix, la sécurité et la protection des citoyens. La réconciliation nationale satisfait les revendications essentielles des droits de l’Homme”, déclarait, hier, le président de la Commission nationale chargée des droits de l’Homme. Ksentini paraphrasait, ici, le message émis par le président de la République à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Homme et dans lequel Bouteflika explique que la démarche vise “à la paix et la sécurité”.Le président de la République y expliquait que le peuple avait plébiscité la Charte pour la paix et la réconciliation nationale parce qu’il était “convaincu que la stabilité et la paix sont les deux conditions fondamentales pour la promotion et la protection des droits de l’Homme”.La Charte pour la paix et la réconciliation nationale, c’est en quelque sorte notre Déclaration universelle des droits de l’Homme. Hors l’impunité du terrorisme islamiste, point de salut ! C’est curieux ce détour conceptuel qui fait de l’immunité des terroristes une condition qui nous permettrait de jouir de nos droits. Encore un peu, et on les remercierait de contribuer au progrès des libertés civiques, en attendant de leur rendre hommage d’avoir permis l’avènement de l’État de droit.Ainsi, fallait-il soustraire les terroristes à la rigueur de la justice, pour que force revienne à la loi. Depuis, on observe que notre justice est devenue inflexible contre les formes pacifiques de contestation et quand il est question d’autres manifestations d’humeur que celle, sanglante, des islamistes. Qu’il s’agisse de protestations citoyennes ou de revendications sociales, elle juge et condamne sans fléchir la moindre contestation de l’ordre en place. Les débrayages de travailleurs ou de fonctionnaires et les agitations populaires locales sont immédiatement réprimés et leurs animateurs jugés. Les interdictions de grèves initiées par les syndicats autonomes et les condamnations successives des “émeutiers” — comme les désignent improprement nos confrères — illustrent la rigueur de la loi quand elle s’applique à d’autres catégories de subversions que le terrorisme.D’un certain point de vue, les droits de l’Homme progressent, mais pour les terroristes, pas par les terroristes. En 1991, un large débat, une fois encore animé par Me Brahimi, avait été initié sur la peine de mort. Sans résultat. Deux ans plus tard, l’Algérie observait un mémorandum tacite sur la peine capitale, juste après l’exécution d’une partie des auteurs du premier attentat à la bombe du GIA. Tous les terroristes condamnés par la suite ont une la tête sauve jusqu’à… la réconciliation nationale.Cet état de fait en faveur de l’islamisme belliqueux découle d’une option idéologique et stratégique du pouvoir. Le présenter comme un fait de droits de l’Homme tient du cynisme. Des militants des droits de l’Homme, dont un président de ligue, ont été ciblés et parfois exécutés par les terroristes aujourd’hui sous immunité.Il n’est donc pas admissible d’imputer ce choix politique à la cause morale des droits de l’Homme.

Source: Liberté Algérie

vendredi 21 novembre 2008

banalisation de l’argent mal acquis

Lentement mais sûrement, le pays marche depuis de longues années vers un état d’amoralité en matière d’affaires. Il y est déjà : il n’y a plus de scrupules quant aux moyens de gagner de l’argent. Non, il ne s’agit pas d’une simple recrudescence de la délinquance économique, ce fléau qui touche toutes les sociétés dans une mesure qui varie en fonction des capacités publiques de répression des fraudes et de la place de la probité dans la culture locale ; il s’agit d’un processus de banalisation générale de la tricherie professionnelle.Des catégories de plus en plus nombreuses et denses vivent — ou plutôt s’enrichissent — de pratiques malhonnêtes sans même penser devoir s’en cacher. Dans un étonnant consensus, la société s’est progressivement mue en système de réseaux mafieux banalisés dont les membres se côtoient, échangent et… se respectent. Il n’y a pas que la corruption classique — aujourd’hui démocratisée et étendue aux sous-pouvoirs — qui est délestée de sa charge déshonorante. Tromper le fisc, la Sécurité sociale ou s’adonner à des activités frauduleuses ou informelles ne font plus partie des métiers honteux.Il était impensable, il y a vingt ans, de voir des jeunes courir d’un véhicule à l’autre, sur leur “territoire de stationnement”, et tendre la main à l’automobiliste, même s’ils croient justifier leur geste par quelques mots de guidage.Des personnes, dans la force de l’âge, ont adopté le métier de mendiant, en préférence à un emploi qu’elles ont quitté, sans aucun embarras moral, parce que moins rémunérateur.C’est drôle comme le crime contre le commerçant n’est même plus qualifié : qu’on lui serve de la pourriture en guise de légumes ou des tord-boyaux en guise de repas n’indigne même plus le client lui-même. “Se faire avoir” fait partie de la règle du jeu, croit-il. Il ne voit alors rien d’illicite à ce qu’on lui présente un article et qu’on lui fourgue un article différent, en calibre ou en qualité, dans son couffin. Il arrive que le boucher couvre les néons de son présentoir de plastique rouge pour que la viande garde la couleur pourpre de la chair fraîche !Cela ne nous offusque même plus de lire que des citoyens en nombre aient été intoxiqués par un pâtissier négligent. Et quand un immeuble s’effondra récemment, tuant un de ses occupants, nous avons commencé par nous émouvoir de la négligence d’un État qui laisse ses bâtiments dans un état de dangereux abandon. Mais l’émotion semble s’estomper depuis que nous savons que le logement fatal appartient à un privé et que l’affaire renvoie à nos douteuses pratiques commerciales immobilières.Si prompts à dénoncer les négligences des autorités, nous sommes d’une étonnante compréhension quand il s’agit de descendre dans un hôtel miteux, de manger dans une gargote insalubre, de prendre un car ou un taxi graisseux et cahoteux. Nous comprenons ceux qui gagnent de l’argent sur notre dos, au risque de notre santé et de notre vie parfois, parce que, au fond, nous sommes sûrement un peu comme eux. Tous un peu pareils, dans cette véritable économie de l’argent mal acquis : ce qui compte, c’est de gagner des sous. Qu’importe comment !

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Tbahdila made in Algérie en France

Lorsque les Algériens jouent en France:

Et ca repart, sept ans après la tbahdila du Stade de France, les supporters algériens sévissent de nouveau. Mettant ainsi dans l'embarras la seule mairie de France qui a accepté d’accueillir ce match amical Algérie-Mali. Les Algériens ont de nouveau poussé la bêtise jusqu'à son paroxysme au stade Douchon-Robert de Rouen, en empêchant la rencontre d’aller à son terme à quelques secondes du sifflet final. Ils bombarderont la pelouse de toutes sortes de projectiles et arracheront même des sièges pour les lancer en direction du banc malien. Et comme pour rester fidèles à la tradition, ils tentent d’escalader les grilles pour envahir le stade, comme ce fut le cas en 2001 lors du match France-Algérie. Et malgrés les efforts des vigiles, deux supporters parvienent à pénétrer sur la pelouse. Le défenseur Meniri essaye de les arrêter en leur criant : “Allez, dégagez, vous ne foutez la honte !” C'est d'ailleurs le sentiment que devrait ressentir tous les Algériens: La honte "El Hchouma" cette notion on l'a perdu il y a longtemps. Encore une fois les Algériens se sont griller et nous ont griller tous. Reveillez vous baraket mel Kechfa ou tbehdila.

jeudi 13 novembre 2008

Le 12 novembre 2008, pour mémoire

Chronique (Jeudi 13 Novembre 2008)
Par :Mustapha Hammouche

Pour l’Algérie, le 12 novembre restera comme un funeste anniversaire. Une négation de plus du 1er Novembre. Le pouvoir peine à dissimuler l’intention autocratique de cette régression, la plus explicitement rétrograde parmi celles, nombreuses, subies depuis 1962, du fait qu’elle s’en prend à un principe démocratique formellement consigné dans la Constitution.L’énormité du recul et la flagrance de l’intention se mesurent déjà à la longue hésitation, aux “multiples consultations” et à l’incohérence de l’argumentation politique.Les élections ne font pas la démocratie. Plus que la Tunisie ou le Zimbabwe, l’Algérie le confirme depuis au moins une décennie. Mais il y avait ce verrou constitutionnel que constituait l’article 74, aujourd’hui chassé comme une prescription intruse dans la Constitution d’un système prêt à souffrir la norme devenue universelle de l’élection, à condition qu’elle serve à légitimer l’arbitraire.Le Chef du gouvernement, chargé de dire la messe, a été très clair : “L’opposition ne prendra pas le pouvoir.” Une telle sentence, scandaleuse dans le principe, exprime la réalité de la situation politique : de l’aveu même du pouvoir en place, le “débat” sur l’article 74 ne concerne que lui. Le maintien de l’article 74 n’aurait pas menacé la survie du régime qui contrôle aussi la modalité d’alternance aux fonctions politiques.C’est justement là que le bât blesse : la Constitution a été modifiée pour des raisons pratiques. La question étant non pas de maintenir le régime, mais de maintenir le même Président. Mais il se trouve que ce qui est une formalité pour mettre en œuvre un choix autoritaire, il fallait violer un acquis démocratique incontournable en l’état de la Constitution d’avant le 12 décembre.C’est donc bien une nouvelle constitution, dépourvue de toute limite à l’absolutisme régnant, que nous avons hérité du vote parlementaire d’hier. En troquant la voie référendaire tant affectionnée jusqu’ici contre un vote maison, le régime abandonne le césarisme des dernières années pour un absolutisme assumé. Il accentue ainsi ses dispositions discrétionnaires, preuve qu’il a bien enregistré sa rupture avec le peuple, annoncée par l’’abstention massive aux dernières élections législatives et par les divers mouvements, étouffés ou non, de protestation populaire. Pour imposer ses choix, le pouvoir a été contraint à une trituration à huis clos et pratiquement à la sauvette du texte fondamental. Pour être ainsi contraint à gérer par successifs faits accomplis, c’est qu’il ne doit pas être rassuré sur sa politique, et encore moins sur sa popularité.La confusion du discours officiel sur les motivations réelles de cette révision ajoute à ce sentiment que le doute est plus du côté du régime que de ses détracteurs.Le 28 novembre 1996, le peuple avait fait un grand pas à la démocratie en votant l’article 74 de la Constitution. Le 12 novembre 2008 aura vu le Parlement, élu aux termes de la Constitution de 1996, faire un bond en arrière de treize ans à la démocratie algérienne.Il est peut-être utile d’enregistrer le fait accompli. Pour mémoire.

mardi 11 novembre 2008

Paradoxe

Paradoxe
Par :Khaled R.

Dans ce contexte de crise financière mondiale, la situation sociale actuelle interpelle les pouvoirs publics quant à la nécessité de mettre en œuvre, de façon urgente, les réformes.
L’économie nationale cultive les paradoxes. Elle affiche une excellente situation macroéconomique : des réserves de change dépassant les 130 milliards de dollars, un surplus enregistré au Fonds de régulation excédant les 50 milliards de dollars, des dettes extérieure et intérieure en voie d’extinction, un solde positif de la balance des paiements.Le Cnes prévoit, cependant, une croissance molle en 2008 (moins de 4%), en dépit de la poursuite d’une telle embellie financière et d’investissements publics massifs à raison de 150 milliards de dollars entre 2005 et 2009 injectés principalement dans la modernisation des infrastructures. À cet égard, le président du Forum des chefs d’entreprise, Réda Hamiani, n’a pas manqué de relever hier ce paradoxe : l’Algérie injecte plus de 15% de son PIB au titre des investissements publics pour obtenir moins de 5% de croissance. Un indice de l’insuffisante efficacité de notre économie.Cette croissance positive est d’ailleurs alimentée par les investissements publics et non pas par la sphère réelle, c’est-à-dire l’activité des entreprises de production. L’industrie est en chute libre. L’agriculture reste dépendante des aléas climatiques. Et la croissance du secteur des hydrocarbures est freinée par les gros travaux de maintenance des installations de GNL. On est ainsi loin de s’attaquer aux vulnérabités.En particulier, l’Algérie dépend toujours de l’extérieur pour la couverture de ses besoins alimentaires ! Un système statistique fiable reste en chantier.Du coup, des indicateurs sociaux importants ne sont pas au vert. La hausse des prix a progressé de façon significative l’année dernière, alimentée par une inflation importée. En dépit de son recul, le taux du chômage reste élevé chez les jeunes. Le plan “Marshall” n’a pas empêché, du reste, la prédominance de l’emploi précaire.Dans un contexte de crise financière mondiale, cette situation sociale interpelle les pouvoirs publics sur la nécessité de mettre en œuvre, de façon urgente, les réformes adéquates. Et ce, en concertation avec la “communauté” d’experts et d’opérateurs nationaux afin de parvenir à l’efficacité dans la dépense publique et à réduire les vulnérabilités de l’économie nationale. Dans un scénario de passivité, la crise, quitte à le répéter, risque d’être “non pas derrière mais devant nous”.

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jeudi 16 octobre 2008

La perfection télévisuelle, selon HHC

Chronique (Jeudi 16 Octobre 2008)
La perfection télévisuelle, selon HHC
Par :Mustapha Hammouche

Habib Chawki est satisfait, “très satisfait” de sa télévision ! On serait tenté de partager son bonheur. C’est tellement plaisant, et rare, de voir un Algérien heureux.Dommage que c’est toujours parmi ceux qui nous imposent “leur” arbitraire Algérie qu’on les trouve ; jamais parmi ceux qui la subissent. Quand on rencontrera un ouvrier, un agent administratif, un fellah satisfait, ou même “moyennement satisfait”, comme on dit dans les enquêtes d’opinion, il y a de quoi être vraiment content. Mais cela ne change rien au bonheur de ses décideurs. Car pas question de se bercer d’illusions ; dans mon pays, on peut être mécontent de son sort et demander un deuxième puis un troisième mandats. D’ailleurs, tous les sondages que l’ENTV commande lui rendent des résultats “électoraux” : “Près de 80% des Algériens regardent l’ENTV.” Des sondages sûrement réalisés au mois de Ramadhan, juste autour du f’tour, l’heure où l’on guette l’adhan et l’on cherche le programme le plus léger qui puisse accompagner l’épais repas de rupture du jeûne.Le directeur général de l’ENTV n’est pourtant pas aussi sûr du bien-fondé de sa jouissance ; l’insistance sur son infinie satisfaction montre qu’il semble bien plus se délecter de son pouvoir de narguer les opinions qui le contredisent que la qualité ou la popularité de sa télévision. La rodomontade, quand elle vient d’un responsable, trahit sa propre conviction que sa responsabilité n’a pas été totalement utilisée à bon escient. Elle est l’argument qui pallie l’absence d’arguments.L’attitude consiste à rejeter d’emblée toute critique, en feignant le défi. Elle est le fait de gérants d’institutions qui savent que, par leur fonction politique dans le système, leur action échappe à toute autre sanction que celle de leur tutelle politique. Si les téléspectateurs sont à 80% satisfaits de leur télévision unique, pourquoi nos villes et villages sont-ils si hideusement repiqués de paraboles et non d’antennes ? Pourquoi oblige-t-on le citoyen, et non le téléspectateur, à payer une redevance concomitante au paiement de la facture d’électricité ? Pourquoi ne pas dispenser ne serait-ce que les 20% d’infidèles de s’acquitter du prix d’un service qu’ils ne demandent pas ?L’audimat momentané des sketchs de f’tour et des rencontres de football, pour populaires qu’ils peuvent être, semble être utilisé à couvrir l’indigence programmatique et l’œuvre de déculturation et de matraquage politique à sens unique de la télévision d’État. D’autres institutions que l’ENTV sont aussi déroutées de leur vocation sociale vers une mission politique. Le fait, pour être tacite, n’en est pas moins notoire. Il serait alors paradoxal de vouloir convaincre l’opinion de la cohérence de l’activité de cette institution avec sa mission théorique. Leurs gérants peuvent-ils faire autre chose que d’“assumer”, comme disait l’un d’eux ?En déclarant notre télévision “très satisfaisante”, HHC veut donc nous faire désespérer de son évolution. Comme s’il n’y avait pas assez de motifs de désespoir dans ce pays !
M. H.musthammouche@yahoo.fr

samedi 4 octobre 2008

Algerie : Thérapies Algériennes.










Drogues DZ











criminalité

3roubi irak

Impéritie

Editorial (Samedi 04 Octobre 2008)
Impéritie
Par :Outoudert Abrous Lu : (1388 fois)
C’est ainsi qu’une catastrophe chasse une autre et que les victimes d’aujourd’hui sont le prélude à l’oubli de celles d’hier.
Un orage automnal a suffi pour déclarer toute une wilaya zone sinistrée avec un bilan lourd en pertes humaines et des dégâts matériels considérables.Un ministre s’est rendu sur place, a réuni dans l’urgence une cellule de crise et déclenché le plan Orsec avant de rentrer sur Alger. Dans l’attente d’un autre déplacement.Parce qu’aucune tête n’est tombée, qu’aucune démission n’est présentée, qu’aucune mesure conservatoire n’est prise et que la commission d’enquête qui va être diligentée rejoindra certainement les dizaines d’autres installées avant elle, il y aura encore des catastrophes dues à l’incompétence et à l’impéritie des hommes.Ce scénario est malheureusement devenu habituel, et c’est ainsi qu’une catastrophe chasse une autre et que les victimes d’aujourd’hui sont le prélude à l’oubli de celles d’hier. Les pouvoirs publics et leurs représentants s’en tirent à bon compte, alors qu’il y a sûrement une erreur humaine qui a fait que la crue de Ghardaïa a coûté la vie à trente-trois personnes, selon le bilan officiel.Aussi, tant que les responsabilités de chacun ne sont pas rendues publiques et que les auteurs indirects de ce drame et des autres ne seront pas sanctionnés, il y aura toujours de l’imprévision, du laisser-aller et des passe-droits en contradiction avec la loi et les textes réglementaires comme l’interdiction de construire sur des lits d’oued. Pour ce cas de figure : qui a délivré les permis pour ces habitations englouties par les eaux ?Une commission d’enquête aura à plancher sur cette question et d’autres et il nous tarde de voir le rapport et les sanctions tomber car il est inadmissible de continuer à jouer, aussi impunément, avec la vie des citoyens.

Khelifa repasse devant les juges

Edition du Samedi 04 Octobre 2008
Actualité
Khelifa repasse devant les juges
Enigme de l’expert anonyme
Par :Samia Lokmane-Khelil

La poursuite des auditions bute contre l’exigence exprimée par le tribunal de connaître l’identité de l’expert algérien que la défense de l’ex-milliardaire a sollicité pour établir un rapport sur la situation des droits de l’homme en Algérie.
Les auditions à Londres, sur l’extradition d’Abdelmoumène Khelifa, sont des épisodes d’un feuilleton sans fin. Compte tenu de la complication de la procédure, de la minutie de la justice britannique dans le traitement du dossier et de la bataille soutenue entre la défense et la partie civile, l’affaire en débat depuis plus de six mois risque de perdurer. Une nouvelle entrave à la poursuite du procès vient de se dresser. Elle consiste en la persistance de la défense de l’ex-milliardaire à ne pas dévoiler devant le tribunal l’identité d’un des trois experts qu’elle a sollicités pour élaborer des rapports sur la situation des droits de l’homme en Algérie.Selon maîtres Rothwel et Branden, le témoin vivant en Algérie — il est avocat — entend garder l’anonymat pour des raisons de sécurité. “Je suis allé à Paris pour le rencontrer. Il m’a dit qu’il a vraiment peur de se faire connaître”, a confié Me Ben Branden au juge au cours d’une audience tenue mercredi dernier au tribunal de Westminster. En l’absence de Timothy Workman (le magistrat chargé de l’examen de l’affaire), son remplaçant a pris soin de signifier à la défense que la préservation de l’anonymat des témoins n’est plus autorisée par la loi. “Il y de nouveaux textes. Nous devons les appliquer”, a indiqué le juge en observant toutefois que cet amendement n’est pas sans risque pour la bonne marche de la justice. À ce propos, il a relaté le volte-face d’un ressortissant polonais qui devait se déplacer à Londres pour témoigner en faveur d’un compatriote concerné par une demande d’extradition similaire. Menacé de violence dans son pays, il a renoncé à livrer son témoignage, suite à la décision prise de faire figurer son nom dans le dossier. Les défenseurs de Khelifa comptent justement exploiter les risques de la défection de leur témoin pour entraîner le tribunal à faire exception à la loi. “La plupart des défenseurs des droits de l’homme, des avocats et des journalistes, sont menacés de prison en Algérie”, a plaidé Me Branden. Son argumentaire pour autant ne semble guère émouvoir la partie civile qui exige l’application stricte de la loi. Elle veut que l’ensemble des auteurs des expertises soit identifié. Deux rapports portent la signature d’éminents académiciens britanniques, très au fait de la situation politique en Algérie. Le premier est George Joffé, professeur à l’université de Cambridge. Le second est Hugh Roberts, ancien secrétaire général de l’association pour les études algériennes (The Society for Algerian Studies). Ces derniers ont déjà livré leurs appréciations à la défense. Selon Me Branden, l’expertise de l’avocat algérien est attendue pour le 8 octobre prochain. Conformément au calendrier fixé par le juge Workman, les contenus des trois rapports seront discutés au cours de la prochaine audience prévue le 28 octobre à 14 heures. L’examen de la situation politique et des droits de l’homme en Algérie est la troisième étape dans le traitement de l’affaire d’extradition de Khelifa. Les précédentes ont été consacrées à la validation de la forme de la requête de livraison transmise par le gouvernement algérien et à l’étude du dossier d’accusation. Au cours de ce nouveau round, les avocats de l’ex-golden boy entendent faire admettre au tribunal — rapports à l’appui — que l’Algérie ne présente pas toutes les garanties en matière de droits de l’homme, de nature à réserver à leur client un procès équitable et des conditions de détention convenables.Il est à noter qu’Abdelmoumène Khelifa n’a pas été conduit au tribunal mercredi dernier. Il a assisté à la séance à partir de la prison, par vidéoconférence. À la fin de l’audience, le juge a reconduit sa détention.
S. L.-K.
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Ghardaïa sous les eaux

Edition du Samedi 04 Octobre 2008
Dossier : Intempéries
Ghardaïa sous les eaux
Les crues ont fait 33 morts et 50 blessés
Par : L. Kachemad

Jamais de mémoire d’octogénaires de la vallée du M’zab, la région n’a vécu une telle catastrophe. Les dégâts sont énormes. Des pertes en vie humaines, des dizaines de disparus et des centaines de maisons détruites. Hier, les populations sont sorties dans la rue pour demander une prise en charge plus importante. La mobilisation des éléments de l’ANP dans les opérations de sauvetage a rassuré les habitants de Ghardaïa. Mais l’ampleur des dégâts causés par les pluies torrentielles est telle qu’il faudra des jours et des jours pour rétablir la situation.
Les pluies diluviennes, accompagnées de violents orages, se sont abattues pendant des heures sans discontinuer sur la vallée du M’zab dans la nuit de mardi à mercredi, jour de l’Aïd El-Fitr, plus particulièrement sur les communes de Ghardaïa, Metlili, Dhaïa Ben Dahoua et Guerrara. Ces pluies ont causé la mort de pas moins de 33 personnes et blessé 50 autres. Ces torrents ont aussi provoqué d’énormes dégâts aux habitations, commerces et infrastructures de base dans huit communes sur les treize que compte la wilaya de Ghardaïa, à 600 km au sud d’Alger, mettant quelquefois à nu toutes les tares techniques de certaines structures. À Bounoura, outre l’école fondamentale complètement dévastée, le principal pont de Sidi-Abbaz, reliant le nord au sud du pays, sur la RN1, a été gravement endommagé sur les flancs et une partie importante de sa chaussée s’est effondrée sous la puissance des eaux. Ce qui a contraint les autorités à le fermer à la circulation, engendrant une sévère perturbation routière et une coupure, de facto, entre les deux parties du pays. En effet, l’ouvrage d’art, d’une vingtaine d’années, a cédé sous l’effet des trombes d’eau, coupant ainsi la circulation automobile. Des bus bondés de voyageurs, des camions de gros tonnage et beaucoup de véhicules se sont retrouvés, de ce fait, pris au piège et bloqués pendant plus de 36 heures des deux côtés du pont, partiellement détruit. L’oued M'zab, qui est sorti de son lit vers 4h du matin a, en effet, tout emporté sur son passage, détruisant les confortements construits récemment sur les berges et envahissant la cité El-Quaria, où des dizaines de maisons ont été submergées par les eaux. Quelques-unes des constructions précaires ont même cédé sous la force des eaux, mettant ses habitants dans la rue ce qui grossit le nombre de sinistrés. Des flots de plus de six mètres de hauteur, dans un rugissement effrayant, charriaient des voitures, du bétail, toutes sortes d’objets et de matériaux, et malheureusement des corps sans vie qui seront repêchés plus en aval. Le vieux et superbe ksar de Bounoura a été aussi complètement inondé, à El-Sanef, dans sa partie postérieure, contraignant beaucoup de familles à abandonner leurs demeures et à fuir se réfugier dans sa partie haute, construite en forme pyramidale. “C’était l’enfer, les eaux nous cernaient de toutes parts, emportant tous nos biens. Nous avons dû notre salut en nous précipitant avec femmes et enfants sur les terrasses de nos maisons. Nous sommes restés comme ça dans le froid, jusqu’au lever du jour sans aucune intervention des autorités. Si nous sommes encore en vie, c’est grâce à la bravoure de nos concitoyens qui, au péril de leur vie, ont secouru les sinistrés et les ont assistés par des couvertures et des denrées alimentaires. Nous les remercions du fond du cœur et écrivez-le, s’il vous plaît”, raconte M. Gairaa, fulminant contre les autorités locales, coupables à ses yeux de les avoir abandonnés, alors qu’à ses côtés, fataliste, un sexagénaire déclare : “C’est la volonté de Dieu et on ne peut rien contre.” Par ailleurs, le mur d’enceinte de l’APC ayant été détruit par les eaux, c’est le parc entier de camions et d’engins qui s’est retrouvé englouti sous les eaux, privant ainsi les secours d’une importante possibilité de moyens adéquats à déployer face aux urgentes opérations à mettre en branle.
Les flots ont atteint 8 mètres par endroits À Ghardaïa, plusieurs quartiers ont été inondés et les flots ont atteint par endroits l’inimaginable hauteur de huit mètres. Les traces encore visibles sur les façades attestent de cette prodigieuse force de la nature. Ce qui a provoqué la crue de plusieurs oueds aux alentours, entre autres, N’tissa, M’zab, Labiod, Lâadira et oued El-Kebch, qui ont semé la désolation sur leur parcours, ne ménageant rien : engins, camions, voitures, bétail (ovins et caprins) et même des humains. Partout des gens complètement couverts de boue essayent d’écoper l’eau avec des seaux, toute l’énergie du désespoir se lisant dans leurs yeux. Ce n’est que ruines et désolation tout le long de l’oued. Aucune demeure ni commerce n’ont échappé à la colère des flots. Amas de ferraille, de boue et plein d’autres sédiments jonchent le sol. Dans cette commune, c’est les quartiers de Baba Saâd et Baba Oudjenna qui ont subi les plus gros dégâts, avec la palmeraie, sur la route de Touzzouz, très peuplée dans un périmètre très difficile d’accès et où les secours trouvent encore toutes les difficultés pour y accéder. C’est dans ces quartiers, du côté d’Imoudhane, Aoudjerinet et Bouchemdjene, complètement sinistrés, et où les habitants armés de pelles s’évertuant à dégager des montagnes de boue que l’on compte le plus grand nombre de victimes recensées à ce jour, mais dont, hélas, le chiffre est appelé à être revu à la hausse, compte tenu des énormes dégâts constatés par hélicoptère. Ce sont ces quartiers qui ont le plus subi la furie des eaux qui se sont engouffrées et ont inondé des centaines de maisons, contraignant les habitants à se réfugier sur les terrasses, attendant un hypothétique secours qui a semblé durer une éternité. Ces derniers, vu l’ampleur des dégâts et la configuration particulière du relief, semblaient ne pas savoir par où entamer les opérations, compte tenu des appels au secours qui fusaient de toutes parts. Même les moyens engagés étaient dérisoires par rapport aux besoins exigés par la circonstancielle tragédie qui se déroulait à grande échelle et “à ciel ouvert”.
Les secours dépassés, les pompiers inondés et des pelles pour dégager des tonnes de boue Les dégâts occasionnés dépassent tout entendement. Partout des monticules de boue s’entassant dans un décor de paysage lunaire en ocre rouge, donnant une désagréable sensation de fin du monde. Phénoménale souillure, dont seule la nature en possède les secrets. Même le centre-ville du chef-lieu de wilaya, censé être mieux protégé par la concentration des administrations, édifices et établissements bancaires qu’il renferme, n’a pas été épargné. Toute la voie carrossable droite du boulevard du 5-Juillet, longeant l’oued M’zab, et ce, du sanctuaire des Martyrs de Merakchi vers le carrefour de Melika Bas, à proximité du boulevard Didouche-Mourad, s’est affaissée en plusieurs endroits, emportant même les murets de protection tombés tels des châteaux de cartes. Le boulevard Didouche-Mourad a été complètement saccagé. Plusieurs maisons ont été détruites et tous les commerces qui ont été “visités” par les eaux n’offraient plus qu’un spectacle de désolation. Gravats, immondices, plaques de bitume arrachées à la chaussée et objets hétéroclites jonchaient la chaussée à notre passage. C’est dire le déferlement de violence vécu, dans la terreur, par les habitants de ces quartiers limitrophes de l’oued, qui s’est douloureusement rappelé à leur souvenir. Les quartiers populeux et populaires de Hadj-Messaoud, Mermed et Ben Smara, assez éloignés des berges des oueds, ont aussi beaucoup souffert des intempéries qui ont inondé leurs demeures, mais l’on n’y déplore heureusement aucune perte en vies humaines. Même l’unité de la Protection civile et la Sûreté de wilaya, mitoyenne, ont été inondées et ont perdu beaucoup d’engins spécifiques aux opérations de secours et de motos lesquels ont été malmenés par les eaux et engloutis par la boue. À Dhaïa Ben-Dahoua, 12 km au sud du chef-lieu de wilaya, on déplore le décès d’un citoyen.
500 hectares de cultures maraîchères détruitsTout le périmètre agricole de Lâadira, s’étendant sur une superficie de plus de 500 hectares, a été inondé et enseveli sous les eaux. Toutes les cultures maraîchères et quelques agrumes et arbres fruitiers, approvisionnant habituellement la wilaya de Ghardaïa, ont été détruits, réduisant à néant un investissement énorme consenti par l’ancien Fonds national de développement rural (FNDA), réalisé sur plusieurs années de dur labeur pour apprivoiser la nature du sol de l’époque. Il ne reste plus rien de l’électrification rurale ni des pistes agricoles. Plus de 150 agriculteurs ont perdu le produit de longues années d’efforts, sans parler de la main-d’œuvre mise au chômage, grossissant des rangs déjà endémiques dans cette partie de la vallée. Mêmes scènes de destruction au périmètre agricole de l’oued Labiod, à quelques kilomètres à vol d’oiseau. Plus de 650 hectares ont été laminés par les eaux, tel un tsunami, mettant à genoux, comme pas possible d’imaginer, plus de 300 agriculteurs, par les éléments déchaînés de la nature. Les éleveurs de ces deux périmètres comptabilisent, à eux seuls, la perte de plus de 1 000 têtes de bétail.À Metlili, 45 km au sud du chef-lieu de wilaya, où une victime est à déplorer, 300 familles sinistrées ont été recensées par la cellule de crise. Pas moins de 150 maisons ont été touchées par les inondations et 50 d’entre elles doivent être évacuées en urgence sous peine d’effondrement imminent. 30 autres habitations précaires doivent être complètement rasées. Selon les services techniques, 70 familles, déclarées en danger de mort, doivent être évacuées en urgence et relogées ailleurs. Pour ce faire, 160 logements prêts à les recevoir, mais néanmoins squattés par d’autres non nécessiteux, doivent être récupérés conformément à la loi, quitte à requérir la force publique, et les attribuer par ordre de besoin. À Guerrara, 130 km au nord-ouest de Ghardaïa, 9 personnes ont perdu la vie, victimes de ces intempéries.
L’usine Tudor saccagéeÀ Berriane, beaucoup de dégâts nous sont rapportés, notamment dans la zone industrielle où une importante usine de fabrication de batterie, sous licence Tudor, employant plus de 100 ouvriers, a été complètement saccagée par les eaux. Au lendemain du drame, les secours commencent à s’organiser avec l’arrivée massive des aides affluant de toutes les wilayas du pays, notamment des centaines d’éléments de la Protection civile, dépêchés pour la plupart d’Alger par avion spécial équipés de Zodiac, de matériels adéquats ainsi que des équipes cynophiles pour la localisation des corps encore enfouis sous les décombres. 4 avions de gros tonnage sont arrivés à l’aéroport Moufdi-Zakaria de Ghardaïa, chargés de tentes, de couvertures, de denrées alimentaires et de fardeaux d’eau. Pour sa part, l’ANP a dépêché 5 hélicoptères pour l’évaluation des dégâts dans les zones inaccessibles par route et le sauvetage des sinistrés, piégés par la montée des eaux.L’électricité coupée par mesure de sécurité, compte tenu des nombreux pylônes arrachés, a été rétablie. Le gaz de ville est en train d’être rétabli quartier par quartier, après contrôle du réseau par les éléments de la Sonelgaz qui travaillent sans relâche. Les liaisons téléphoniques, notamment le fixe, restent, quant à elles, toujours coupées, privant ainsi les utilisateurs d’Internet de la connexion. “Jamais de ma vie je n’ai assisté à une aussi brutale montée des eaux”, affirme aâmi Salah, 84 ans, ajoutant sentencieusement : “De toute façon, c’est la faute des hommes qui ont essayé de spolier l’oued de son espace naturel. Il n’a fait que le reprendre, exprimant ainsi sa colère contre la cupidité des humains. En fait, la nature reprend ses droits.”
L. K.

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vendredi 3 octobre 2008

Véhicule piégé contre un cantonnement de l’ANP à Dellys

Véhicule piégé contre un cantonnement de l’ANP à Dellys
Le terroriste qui filmait l’attentat tué
Par : Madjid T.Lu
Un carnage a été évité de justesse hier lorsqu’un kamikaze, à bord d’un véhicule bourré d’explosifs, escorté par un fourgon transportant une dizaine de terroristes, a voulu s’introduire à l’intérieur d’un cantonnement militaire situé à Takdemt, à l’entrée de Dellys, 50 km à l’est de Boumerdès. Un terroriste a été abattu et un autre blessé lors de cette attaque qui a fait trois morts parmi les membres des services de sécurité, dont un garde communal, ainsi que neuf blessés entre militaires, gendarmes et gardes communaux. L’attaque a été minutieusement préparée par les terroristes qui ont voulu tromper la vigilance des militaires et des gendarmes en utilisant une camionnette Toyota de type Hilux bourrée d’explosifs, accompagnée d’un fourgon de transport, un J9, pour se rapprocher des quatre baraques qui forment le cantonnement de Takdemt. Il était 18h45, l’heure de la rupture du jeûne, lorsque la camionnette, volée la veille à un commerçant de Tizi Ouzou, fonce tout droit vers le poste de garde et s’explose, tuant sur le coup un garde communal et deux militaires. Les terroristes profitent de la panique provoquée pour tirer sur tout ce qui bouge, mais les militaires et les gardes communaux ripostent et arrivent à abattre un terroriste qui filmait la scène à l’aide d’un caméscope et blesse un autre qui sera capturé.La réaction des militaires, bien que certains d’entre eux soient blessés, a contraint les assaillants à battre en retraite. Selon des témoins, l’explosion a été suivie par un gigantesque incendie qui a ravagé les baraques en bois. Les pompiers auraient éprouvé des difficultés pour accéder sur les lieux en raison des barricades installées par d’autres groupes terroristes sur la RN24 qui mène vers Dellys, mais aussi sur d’autres axes routiers. D’autres groupes terroristes formés de trois à quatre éléments habillés en civil se seraient déployés sur les routes menant vers Baghlia, Dellys et Benchoud, et y auraient déposé des troncs d’arbres et autres objets pour empêcher l’arrivée des renforts. Sur la route qui mène vers Benchoud, c’est un véhicule qui a été utilisé comme barricade. Un autre groupe terroriste s’est déplacé à l’entrée de la ville de Dellys et a commencé à tirer sur des policiers postés devant le palais de justice, et ce, pour faire diversion. Mais les policiers appuyés par les militaires venus en renfort obligent les terroristes à battre en retraite. Les forces de sécurité arrivent au bout d’une heure environ à sécuriser tous les axes routiers. Les blessés au nombre de neuf, dont cinq militaires, deux gardes communaux et deux gendarmes seront immédiatement évacués par hélicoptère à l’hôpital de Aïn Naâdja à Alger, et ce, après avoir reçu les premiers soins. Cette attaque aurait pu être plus meurtrière s’il n’y avait pas un dispositif assez important au niveau de ce carrefour déjà ciblé par les terroristes dans les années 2000. En s’attaquant à un cantonnement militaire retiré de la ville, les groupes terroristes tentent d’effacer les erreurs commises lors des derniers attentats perpétrés dans des endroits résidentiels où les victimes sont comptées uniquement parmi les civils. Le choix de la cible et du lieu a permis aux groupes terroristes de combiner pour la première fois un attentat kamikaze avec une attaque à main armée. Seulement voilà, les groupes du GSPC qui ne sont pas habitués aux combats corps à corps ont échoué dans cette attaque, bien qu’elle semble avoir été bien préparée par le groupe de Droukdel. Cette attaque serait l’œuvre de katibat El-Ansar, dirigée actuellement par Bentouati Ali dit Amine, originaire de Dellys, qui a remplacé depuis juin 2007 Harek Zoheir dit Sofiane El-Fassila, promu à la tête de la zone 2 après la mort du “naquib” Abbas Boubker dit Selmane, originaire de Sidi Daoud tué par les forces de sécurité en 2004.
M. T.

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mercredi 24 septembre 2008

Stupeur dans la communauté émigrée

Actualité (Mercredi 24 Septembre 2008)


Stupeur dans la communauté émigrée
Le droit au déménagement quasiment interdit
Par :A. Ouali
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C’est un jeune venu d’Alger qui a semé la stupeur parmi une petite assemblée joyeuse réunie dans un café du 19e arrondissement de Paris. Document en main, cet expert un peu particulier muni d’un visa de circulation permanent, et qui s’est spécialisé dans l’assistance aux émigrés, explique à son auditoire que, désormais, pour être exonéré des droits des douanes lors d’un déménagement, le ressortissant doit restituer définitivement son titre de séjour aux autorités du pays d’accueil.

Notre “expert” ne se trompe pas : c’est une disposition passée quasiment inaperçue et qui figure dans la Loi de finances complémentaire, un texte de reconquête fiscale tous azimuts comme la taxe sur les véhicules neufs. Jusque-là, chaque ressortissant avait le droit de rentrer au pays une fois dans sa vie avec des marchandises équivalent à un montant n’excédant pas les 22 000 euros.
Selon la disposition en question, l’émigré doit donc restituer son titre de séjour et présenter un document le prouvant pour espérer bénéficier des avantages douaniers. Après avoir écouté sagement les explications de notre “expert”, le serveur Djilali perd brutalement sa bonne humeur. Et se met à maugréer. À la place du sourire, c’est une mine renfrognée qu’il affiche devant les clients surpris par ce retournement inattendu. Djilali n’a pas la réputation d’un homme lunatique.
Arrivé depuis de nombreuses années à Paris, il espérait aider sa famille restée dans le dénuement des montagnes par l’achat d’une voiture. Un tel geste le fait grimper dans l’échelle de l’affection maternelle et de l’estime villageoise. Tout près d’exaucer ce vœu, Djilali est obligé de le mettre dans le rayon des illusions quand fut prononcée à Alger l’interdiction d’importer des véhicules de moins de trois ans. Revenu de sa déception, il se console en se disant, un tantinet philosophe, qu’à quelque chose malheur est bon.
Au lieu d’un véhicule d’occasion, ce sera une voiture flambant neuve qu’il va donc offrir à sa famille. Il fallait juste se remettre au labeur, ce à quoi il ne rechigne pas en digne fils des montagnes pétri dans l’épreuve et la patience. Et voilà son rêve s’évaporer encore une fois.
Peut-être définitivement ! “La famille attendait cette voiture depuis des années”, lâche-t-il en laissant tomber ses bras sur le comptoir. En signe d’impuissance et de résignation. “C’est une loi qui connaîtra le même sort que celle sur l’importation des liqueurs”, tente de le consoler son ami Moussa. Il se réfère à la loi d’inspiration islamiste, abrogée depuis, qui interdisait l’importation de liqueurs. Moussa, qui n’a pas de projet de déménagement, ne contient pas sa colère, teintée d’ironie. “C’est une loi qui va toucher les pauvres. Les véhicules de luxe vont continuer à être exonérés en raison des titres, fonctions et relations de leurs propriétaires”, s’indigne-t-il. “C’est une loi aberrante, stupide et irréfléchie”, s’emporte aussi un président d’association très connu au sein de la communauté.
En tout cas, le texte ne fera que compliquer son activisme pour le raffermissement du lien entre l’Algérie et ses émigrés. Élu au nord de la France, le député du RCD Rafik Hassani explique que la loi a été adoptée sans aucun débat à l’Assemblée nationale et surtout sans consultation des représentants de l’émigration. Pour lui, elle fait partie de “ces lois répressives adoptées par voie d’ordonnance”. Sans un exposé des motifs officiels, il suppose que la loi découle peut-être de la volonté du gouvernement de réduire le parc automobile dans une tentative de mettre de l’ordre dans la circulation. Un autre opposant trouve l’explication un peu angélique. Pour lui, c’est juste un cadeau aux importateurs installés en Algérie. Il observe que les nouvelles dispositions sur la construction sont frappées de la même suspicion. En interdisant aux citoyens de louer leurs biens sans la délivrance d’un certificat de conformité, c’est seulement permettre à ceux qui construisent des immeubles de bureaux de récupérer cette clientèle...
Dans les consulats, la note ne semble pas être parvenue. Les dossiers de déménagement continuent d’être déposés. Et à défaut d’information officielle, les agents se contentent de mises en garde verbales. “Attention vous risquez d’avoir des problèmes à l’arrivée”, répètent-ils. Il semble qu’il n’y a pas de préavis et que la loi est déjà en application dans certains ports.
Hamid a déboursé 14 000 euros pour l’achat d’une petite voiture et de quelques autres effets. Il est pris au piège. Il évalue à plus de 50 millions de centimes les frais de dédouanement. Une somme qu’il ne peut pas régler. S’il garde sa voiture en France, il est obligé de s’acquitter de la TVA. Et puis, c’est une perspective qui ne l’enchante pas. Tel autre a commandé une voiture et a versé une avance. Il est obligé d’y renoncer.
La loi risque de pénaliser en priorité les retraités et les petits salariés qui préfèrent garder une voiture lors de leurs séjours au pays. Personne n’est fou pour se séparer définitivement de son titre de séjour quand d’autres bravent la mer et ses dangers pour l’avoir.



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Mchi, je suis pressé

Mchi, je suis pressé
par El-Guellil

Les transports - un véritable fléau - pas assez développés. Trop bondés. Inconfortables. Un maillage qui tient plus de l’improvisation que du calcul arithmétique. Des horaires fantaisistes. Calés sur les impératifs du chauffeur et des contrôleurs. Voire parfois de la famille ou des connaissances. Notre fort n’est pas l’organisation ou le bon sens. Tout le monde est d’accord sur ce point de vue. Le problème s’accentue la nuit. La nuit, pas de bus. On ne sort pas sauf en taxi et encore. Il faut prendre le numéro de portable du taxieur si on ne veut pas se condamner à rentrer à pied ! Il faut être rapide et avoir une grosse voix pour héler avant tout le monde un taxi. Beaucoup d’entraînement pour cela. Une fois au stop, celui-ci est pris d’assaut par les plus souples.

Ils s’engouffrent sans un ouf dans la voiture. Les femmes âgées sont très agiles à ce jeu. Pliées en deux, elles se redressent au moment opportun où la portière s’ouvre. Et vlan, elles lancent leur jambe dans l’habitacle. Ceux qui ont réussi vous regardent depuis leur siège comme pour vous toiser avec un léger sourire de vainqueur. Un gaz vous asphyxie, vous êtes KO. Non fair play. Ils sont heureux de vous avoir doublé. Le bus, c’est aussi la promiscuité. On entend les conversations des uns et des autres. Les feuilletons saccadés par les arrêts sont repris le lendemain aux mêmes heures et mêmes endroits. Certains l’empruntent pour se divertir. Font plusieurs fois le tour de la ville. Les circuits n’ont plus de secret pour eux. Les dates et heures de certains habitués non plus. L’été, c’est mieux. On prend l’air à travers les vitres lorsque l’allure se fait vive. Une fois, j’ai pris un bus privé qui faisait le centre jusqu’à l’université en périphérie de la ville, j’ai cru entrer dans une boîte de nuit mobile - new génération - avec du raï à tue-tête. J’ai même pensé à un nouveau concept importé. Le bus suivait le rythme même dans les virages. Loupant les arrêts demandés. Les voyageurs le suppliaient de réduire le son puis de repartir puis de s’arrêter à bonne destination. Le chauffeur «jeune», les lunettes de soleil ajustées sur le nez. La vue basse. Il s’arrête à chaque croisée de bus collègue pour faire un brin de causette à travers les vitres. Coiffé d’une responsabilité dépassant les espoirs de sa mère qui fièrement annonce la profession de son fils à qui veut ou pas d’ailleurs la connaître. «Oueldi chauffeur de bus kbir». Lui, le chauffeur, il est heureux - il se sent libre - il se sent utile. La corporation nous aide, pour l’instant, à compter nos morts sur les routes. Comptons donc et comptabilisons les accidents de la circulation et, pourquoi pas ? Lançons une pétition pour supprimer les routes. Allez tous en piste !
http://www.lequotidien-oran.com/?news=5109628

jeudi 19 juin 2008

les Algériens affolent les radars

Actualité (Jeudi 19 Juin 2008)


Plus de 21 000 chauffards flashés pour excès de vitesse
Comment les Algériens affolent les radars
Par :Farid Belgacem


Le patron du groupement de la Gendarmerie nationale d’Alger, le colonel Mustapha Tayebi,
a mis également l’accent sur les 41 réseaux de malfaiteurs démantelés en six mois dans la capitale.

Les Algériens roulent vite. Trop vite à en croire les statistiques du groupement de la Gendarmerie nationale d’Alger qui a révélé, hier, lors des journées portes ouvertes qui se tiennent du 18 au 20 juin à Maqam Echahid, que près de 18 000 véhicules ont été “flashés” par les radars fixes et mobiles (Laser et Doppler) durant la période allant de janvier à fin mai 2008. Pis, les gendarmes ont eu à vérifier cet excès de vitesse à travers une opération pilote, à savoir le respect des plaques de signalisation et de limitation de vitesse sur les autoroutes d’Alger, où la vitesse est limitée à 80 km/heure. En effet, plus de 3 000 véhicules ont été enregistrés, en 24 heures, sur les deux systèmes de radar et roulaient à plus de la vitesse tolérée. “La plupart des automobilistes sont des transitaires. La démarche prendra du temps, mais ils seront tous convoqués et verbalisés”, nous explique un officier chargé de ce système d’exploitation de données. Les différents escadrons routiers déployés aux quatre coins de la capitale ont ainsi verbalisé 10 174 automobilistes, mis en fourrière 1 013 véhicules et enregistré 2 805 infractions au code de la route (excès de vitesse entre 80 et 120 km/heure). “Il y avait même un automobiliste qui roulait à 182 km/h !”, nous avouera encore cet officier. Durant la même période, 11 097 délits ont été enregistrés sur les routes d’Alger, avec 5 329 infractions constatées, 25 291 amendes forfaitaires et 3 574 affaires relevant du pénal. Selon la banque de données du groupement d’Alger, les mêmes contrôles ont abouti à l’identification de 6 145 véhicules, dont 667 voitures ont été mises en fourrière, sans compter 6 704 retraits de permis de conduire, dont 6 123 retraits ordinaires et 541 cas gravissimes soumis à l’autorité du wali d’Alger pour trancher. Le renforcement des radars, près de 30 radars Laser et Doppler installés entre Zéralda et Boudouaou, ainsi que la mise en service à titre expérimental du système de géolocalisation (GPS) dans la capitale pour une meilleure gestion des patrouilles des gendarmes, ont ainsi permis au groupement d’Alger de mieux verrouiller les deux autoroutes de la capitale, d’une part, et de réduire les accidents de circulation durant cette période, d’autre part. Sur un autre plan, 41 réseaux de malfaiteurs, dont 21 sont spécialisés dans divers vols, 3 dans la drogue, 12 dans les agressions contre les personnes et les atteintes contre les biens, 5 dans le faux et usage de faux, ont été démantelés durant ces six mois.
Bilan : 136 personnes arrêtées, dont 80 placées sous mandat de dépôt. La drogue occupe également une préoccupation majeure du groupement avec 123 affaires traitées et 148 personnes arrêtées. Mais ce n’est pas fini ! Le groupement a eu aussi à traiter 4 affaires relatives à la fausse monnaie, avec 2 339 faux billets de 1 000 dinars algériens saisis et six personnes du même réseau arrêtées. Sur un autre volet, les gendarmes ont traité 137 affaires liées à l’immigration clandestine. 162 étrangers ont été arrêtés, dont 63 femmes, et 16 parmi eux ont été expulsés du territoire national. Quant aux infractions commerciales et économiques, les gendarmes ont enregistrés 1 911 cas sans registre du commerce, 562 infractions sur les commerçants qui ne détiennent aucune facture de la marchandise, 539 cas liés au non-affichage des prix et plus de 1 000 autres infractions liées au non-respect du code du commerce. La délinquance, même si elle a sensiblement baissé en 2008, occupe un chapitre important. Au cours de 20 opérations coup de poing, près de 20 000 personnes ont été contrôlées et identifiées, dont 1 288 arrêtées et 411 autres personnes placées sous mandat de dépôt. Cela va sans dire que le groupement d’Alger a récemment déployé plus de 1 000 hommes, 800 véhicules de patrouille, 70 motocycles, 80 véhicules d’armes, 3 hélicoptères et 15 brigades cynotechniques, dans le cadre du Plan Delphine entrée en vigueur depuis le 1er juin dernier, et ce, pour sécuriser les lieux de plaisance, les routes ainsi que 25 plages, sur les 47 autorisées à la baignade dans la capitale. Il faut noter que durant ces journées portes ouvertes, un encadrement du groupement, appuyé par le commandement de la Gendarmerie nationale (CGN), aura la tâche de vulgariser toute l’activité de ce corps d’arme, notamment son champ d’intervention, son processus de modernisation, ses moyens de communication ainsi que les modalités de recrutement des prochaines promotions.

FARID BELGACEM

mel hogra lelhagra

mel hogra lelhagra

mardi 17 juin 2008

résidus du terrorisme

Editorial (Mardi 17 Juin 2008)

Vigilance
Par :Amine Allami


Sommes-nous donc face aux “résidus du terrorisme ?” À en croire la terminologie officielle, les groupes armés islamistes sont acculés dans leurs derniers retranchements. Mais la vigilance doit demeurer de mise, car il n’y a pas plus dangereux qu’une bête traquée qui, dans sa réaction de vengeance, peut commettre d’innommables actes.

Après la guerre psychologique, place à la guerre de l’image et des positions. En perte de vitesse dans les maquis suite aux coups de boutoir assenés par les services de sécurité, le GSPC se rabat sur les réseaux de soutien jusque-là confinés dans le rôle du renseignement et de la logistique afin de poursuivre sa stratégie suicidaire. L’échec de l’attentat perpétré contre la caserne de la Garde républicaine de Bordj El-Kiffan, ainsi que l’assassinat d’un repenti hier à Boumerdès sont des signes révélateurs du profond malaise qui caractérise cette organisation terroriste dont l’allégeance à Al-Qaïda de Ben Laden ne lui a pas permis de renforcer ses capacités de nuisance militaires, contrairement à ce qui était annoncé.
Si le nombre de terroristes qui continuent d’écumer les maquis reste encore indéterminé, il n’en demeure pas moins que les offensives des services de sécurité ont permis de venir à bout de plusieurs noyaux durs islamistes. Face à cette situation de fin de règne semblable à celle vécue par son prédécesseur le GIA, le groupe de Abdelmalek Droukdel tente de faire croire qu’il garde toujours des capacités de frappe assez sérieuses capables de faire mal au peuple et à l’État algériens. Attentats suicides, embuscades, médiatisation des opérations terroristes à travers les sites djihadistes et Al-Jazeera et redéploiement forcé des membres des réseaux de soutien dans les actes criminels, le GSPC semble arriver au bout du chemin où il a eu à user de toutes ses forces et moyens dont il dispose pour continuer la guerre déclenchée par le parti dissous en 1992 contre la République.
Sommes-nous donc face aux “résidus du terrorisme ?” À en croire la terminologie officielle, les groupes armés islamistes sont acculés dans leurs derniers retranchements. Mais la vigilance doit demeurer de mise, car il n’y a pas plus dangereux qu’une bête traquée qui, dans sa réaction de vengeance, peut commettre d’innommables actes. Les attentats kamikazes de 2007 sont la preuve que même démuni, le GSPC peut encore faire mal. Il est, par conséquent, important de rester sur ses gardes afin d’aboutir avec la collaboration de tous au démantèlement des groupes terroristes dans le pays.
http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=95800

dimanche 8 juin 2008

SOS Nassima

Voilà je vais profiter de ce blog aussi pour lancer des SOS de gens qui cherche un soutien moral, affectif ou materiel. Je vous laisse regarder ces vidéo, vous comprendrez mieux.








consignes en cas de séisme

Les consignes en cas de séisme

Avant

- "Repérer" les points de coupure du gaz, eau, électricité.
- Fixer les appareils et les meubles lourds.
- Préparer un plan de regroupement familial.



Pendant
Dans tous les cas, restez calme et communiquez ce calme à ceux qui vous entourent.

- à l'intérieur : Si vous êtes à la maison, dans un magasin, au bureau, à l'école :

Rester où l'on est


se mettre à terre, se déplacer le moins possible. Rester à l’intérieur jusqu’à la fin des secousses.



Ne sortez pas, vous risqueriez de recevoir des objets ou des gravats sur la tête
Une exception, toutefois, si vous êtes au rez-de-chaussée, et non loin d'un espace à ciel ouvert suffisamment large (cour, jardin sans arbre…) courez vers ce lieu dégagé. Attention vous avez seulement quelques secondes avant que le choc ne devienne destructeur.

Réfugiez-vous sous les structures portantes ou dans un coin formé par elles (murs porteurs, poutres maîtresses, linteau de porte percée dans un mur porteur) ou bien sous un meuble robuste (table, bureau ou lit); la salle de bains offre aussi des garanties, les tuyauteries retenant certains morceaux prêts à tomber.

Ouvrir les portes et se tenir loin des fenêtres (éclats de verre), vitres, miroirs ou glaces, lustres tableaux et meubles hauts et pesants (étagères).

Attendez la fin de la secousse, qui dure rarement plus de quarante secondes. Inutile de courir tout de suite vers les escaliers, qui seront soit détruits, soit encombrés de gens paniqués.
La secousse terminée, sortez du bâtiment sans paniquer et sans prendre de risques inconsidérés.
Ne pas utiliser les ascenseurs qui seront en panne ou présenteront trop de risques.
de toute facon en Algérie les ascenseurs !
N'allez surtout pas sur un balcon.

- à l'extérieur : ne pas rester sous des fils électriques ou ce qui peut s'effondrer (ponts, corniches, toitures... ) ;
- en voiture : s'arrêter et ne pas descendre avant la fin des secousses.
- Se protéger la tête avec les bras.

- Ne pas allumer de flamme.




Après

- Après la première secousse, se méfier des répliques : il peut y avoir d'autres secousses.
- Ne pas prendre les ascenseurs pour quitter un immeuble.
- Vérifier l'eau, l'électricité : en cas de fuite, ouvrir les fenêtres et les portes, se sauver et prévenir les autorités.
- S'éloigner des zones côtières, même longtemps après la fin des secousses, en raison d'éventuels raz-de-marée.

vendredi 6 juin 2008

Oran: Séisme11 bléssés

 


 







source: meteoworld






Un
séisme d'une magnitude de 5,5 degrés sur l'échelle ouverte de Richter a secouer la ville d’Oran et ses environs vers 21H02, dans l’ouest algérien. L'épicentre de cette secousse tellurique a été localisé à 30 km au Nord-ouest d'Oran (en mer), selon la même source. Selon la radio algérienne le séisme aurait fait onze blessés. La secousse a provoqué un mouvement de panique parmi les habitants. Pour l'instant aucune information n'a été diffusée par les média internationaux. Un tremblement de terre d'une magnitude de 5,3 sur l'échelle de Richter, avait auparavant frappé cette région en janvier de cette année. La secousse avait fait plus de peur que de mal. Aucune victime ni dégâts avaient été enregistré. L'Algérie se trouve à la jonction des plaques tectoniques africaine et euro-asiatique. Elle est de ce fait un pays sismiquement actif. En Mai 2003, un séisme d'une magnitude 6,8 degrés sur l'échelle ouverte de Richter qui s’était produit à Zemmouri, dans la région de Boumerdès (50 km à l’est d’Alger), avait fait plus 2.300 morts, au moins 11.000 blessés et des dégâts matériels estimés à plus de 5 milliards de dollars. La petite ville de Zemmouri, épicentre du séisme, avait été complètement rasée.

Idir quelles belles paroles

lundi 2 juin 2008

la SNTF sous la merci des jets de pierres

Un article du quotidien d'Oran sur les jets de pierres, m'a rappelé l'époque ou l'on devait se mettre à l'abri dés qu'on passait en train sous le pont d'El Hamri à Oran. c'était la ligne qui reliait Oran à l'université d'Essenia. A plusieurs reprises des étudiants ont été blessés par ces jets de pierres sur des trains de passages. 10 ans plus tard, les prévision météorologiques n'ont apparement pas changées, des pluies de pierre continues à s'abbattre. Ce même phénomène qui nous
rendait la vie difficile, menace la poursuite des essais des nouveaux autorails par la Société nationale des chemins de fer (SNTF). En effet, des jets de pierres ont ciblé un autorail lors des premiers essais entre les gares d'El-Khroub et Constantine. L'autorail, un engin ultramoderne, selon des responsables de la SNTF présente déjà des éraflures, alors qu'il en ai encore aux premiers essais. Pas de blessés pour cette fois ci, mais l'engin qui possède plusieurs vitres, représente un réel danger en cas de jets de pierres, aussi bien pour les passagers que pour le personnel. Il y a d'ailleurs à peine deux ans un jeune conducteur de train âgé de 25 ans, succombe a des blessures causées par de tels jets de pierres.Ce phénomène est présent partout dans le pays, les coupables des enfants! Ils se regroupent en bandes à quelques mètres de la voie ou sur des ponts et lancent des pierres contre les trains de passage. Mais qui sont les vrais responsables: les autorités locales? les parents? l'école? la société? à vous de juger.

Suites aux émeutes

Emeutes : 65 autres personnes sous mandat de dépôt à Oran

Jun 02,2008 00:00 Par : H. B.




Sur les 73 personnes présentées avant-hier devant la justice, dans le cadre des émeutes ayant secoué la semaine dernière la wilaya d'Oran, pas moins de 65 émeutiers présumés ont été placés sous mandat de dépôt, alors que huit (08) autres ont bénéficié de la citation directe.

Le juge d'instruction près le tribunal d'Es-Seddikia, qui a auditionné quelque 38 participants présumés aux émeutes dont 11 mineurs, en a placés 31 sous mandat de dépôt dont 9 mineurs. Selon des sources proches du dossier, les mineurs scolarisés ainsi que les mis en cause dont le casier judiciaire est vierge ont bénéficié de la liberté provisoire en attendant leur jugement qui sera programmé dès que l'instruction est terminée. Par ailleurs, le juge d'instruction près le tribunal correctionnel d'Es-Sénia a placé la totalité des inculpés présentés en cette même journée d'avant-hier, soit 28 individus, sous mandat de dépôt. Au niveau du tribunal de Gdyel, les sept (07) personnes, présentées devant la justice dans le cadre de ces derniers troubles, ont également été toutes placées sous mandat de dépôt par le juge d'instruction. A noter que depuis le début de ces émeutes, le parquet d'Oran a inculpé, au total, pas moins de 270 personnes dont 147 ont été placées sous mandat de dépôt, alors que 123 autres ont bénéficié de la liberté provisoire. Ceci, sans compter une dizaine d'autres dossiers transférés à la chambre d'accusation de la cour d'Oran, mettant en cause des individus poursuivis pour le chef d'inculpation d'«incendie volontaire», infraction qualifiée de crime par le Code Pénal.

http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5104556

samedi 31 mai 2008

Nos youtuber parlent des émeutes d'Oran

Des émeutes violentes, un mélange d'hooliganisme de guérilla urbaine et de vandalisme ont secoué Oran cette semaine suite à un match de foot. Les youtubers algériens essaient d'aller au delà des évenements.






Oran hooliganismes ou guerilla urbaine



Assumer les responsabilités
Par :saïd oussad

Le diktat de la violence sportive est en train de s’installer insidieusement, au fil des années, prenant le relais et croisant, parfois, les révoltes de la misère. Ce déchaînement des hooligans s’inscrit dans une logique de bras de fer avec la République, via ses instances sportives, et semble, de l’avis unanime, prendre le dessus à la lumière des lendemains de violence.

Les violences urbaines qui ont secoué Oran, au-delà des bilans de circonstance, ont ce quelque chose de pathétique qui fait, en même temps, froid au dos. Ainsi, on se surprend à craindre les fins de championnat d’un football boiteux et ses conséquences désastreuses sur la sécurité publique et les biens de particuliers, et à croiser les doigts pour que les clubs, dont les galeries sont supposées ou réputées “violentes”, ne rétrogradent pas en division inférieure. Ce qui s’est passé à Oran, à Kouba et à Boussaâda, il y a une année, sur fond de résultats sportifs, renseigne sur l’impuissance des pouvoirs publics à endiguer une violence qui a pris racine dans les gradins, sinon comment expliquer cette fragilité à sévir durement contre ces pseudo-supporters qui sèment haine et destruction dans le sillage des défaites de leurs équipes. Le diktat de la violence sportive est en train de s’installer insidieusement, au fil des années, prenant le relais, et croisant, parfois, les révoltes de la misère. Ce déchaînement des hooligans s’inscrit dans une logique de bras de fer avec la République, via ses instances sportives, et semble, de l’avis unanime, prendre le dessus à la lumière des lendemains de violence. Une violence qui a le dernier mot pour dire que l’équipe ne descend pas, que le match est à rejouer, que le résultat technique ne compte pas. Et aux officiels d’abdiquer. De changer de système de compétition pour ne pas froisser les humeurs. D’instaurer un championnat à blanc pour calmer les esprits et éviter de prendre ses responsabilités. Parce que le problème se situe dans l’incapacité de prendre des mesures à même d’assurer la pérennité des solutions souhaitées et préconisées, et il est grand temps de parler de responsabilités et que chaque partie concernée en assume sa part. À problème extrême, solution extrême. Et les exemples ne manquent pas, à l’image des Anglais qui ont érigé la tolérance zéro en texte de loi pour éradiquer, pour de bon, le phénomène du hooliganisme qui avait défiguré leur paysage footballistique. La tentation est grande de suivre les pas anglais, mais encore faut-il que la violence nationale ne soit prescrite qu’au seul rectangle vert. Le mal est plus profond et l’extraire équivaut à un chantier plus colossal que le million de logements programmé.

http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=95153


made in Algeria


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