jeudi 19 juin 2008

les Algériens affolent les radars

Actualité (Jeudi 19 Juin 2008)


Plus de 21 000 chauffards flashés pour excès de vitesse
Comment les Algériens affolent les radars
Par :Farid Belgacem


Le patron du groupement de la Gendarmerie nationale d’Alger, le colonel Mustapha Tayebi,
a mis également l’accent sur les 41 réseaux de malfaiteurs démantelés en six mois dans la capitale.

Les Algériens roulent vite. Trop vite à en croire les statistiques du groupement de la Gendarmerie nationale d’Alger qui a révélé, hier, lors des journées portes ouvertes qui se tiennent du 18 au 20 juin à Maqam Echahid, que près de 18 000 véhicules ont été “flashés” par les radars fixes et mobiles (Laser et Doppler) durant la période allant de janvier à fin mai 2008. Pis, les gendarmes ont eu à vérifier cet excès de vitesse à travers une opération pilote, à savoir le respect des plaques de signalisation et de limitation de vitesse sur les autoroutes d’Alger, où la vitesse est limitée à 80 km/heure. En effet, plus de 3 000 véhicules ont été enregistrés, en 24 heures, sur les deux systèmes de radar et roulaient à plus de la vitesse tolérée. “La plupart des automobilistes sont des transitaires. La démarche prendra du temps, mais ils seront tous convoqués et verbalisés”, nous explique un officier chargé de ce système d’exploitation de données. Les différents escadrons routiers déployés aux quatre coins de la capitale ont ainsi verbalisé 10 174 automobilistes, mis en fourrière 1 013 véhicules et enregistré 2 805 infractions au code de la route (excès de vitesse entre 80 et 120 km/heure). “Il y avait même un automobiliste qui roulait à 182 km/h !”, nous avouera encore cet officier. Durant la même période, 11 097 délits ont été enregistrés sur les routes d’Alger, avec 5 329 infractions constatées, 25 291 amendes forfaitaires et 3 574 affaires relevant du pénal. Selon la banque de données du groupement d’Alger, les mêmes contrôles ont abouti à l’identification de 6 145 véhicules, dont 667 voitures ont été mises en fourrière, sans compter 6 704 retraits de permis de conduire, dont 6 123 retraits ordinaires et 541 cas gravissimes soumis à l’autorité du wali d’Alger pour trancher. Le renforcement des radars, près de 30 radars Laser et Doppler installés entre Zéralda et Boudouaou, ainsi que la mise en service à titre expérimental du système de géolocalisation (GPS) dans la capitale pour une meilleure gestion des patrouilles des gendarmes, ont ainsi permis au groupement d’Alger de mieux verrouiller les deux autoroutes de la capitale, d’une part, et de réduire les accidents de circulation durant cette période, d’autre part. Sur un autre plan, 41 réseaux de malfaiteurs, dont 21 sont spécialisés dans divers vols, 3 dans la drogue, 12 dans les agressions contre les personnes et les atteintes contre les biens, 5 dans le faux et usage de faux, ont été démantelés durant ces six mois.
Bilan : 136 personnes arrêtées, dont 80 placées sous mandat de dépôt. La drogue occupe également une préoccupation majeure du groupement avec 123 affaires traitées et 148 personnes arrêtées. Mais ce n’est pas fini ! Le groupement a eu aussi à traiter 4 affaires relatives à la fausse monnaie, avec 2 339 faux billets de 1 000 dinars algériens saisis et six personnes du même réseau arrêtées. Sur un autre volet, les gendarmes ont traité 137 affaires liées à l’immigration clandestine. 162 étrangers ont été arrêtés, dont 63 femmes, et 16 parmi eux ont été expulsés du territoire national. Quant aux infractions commerciales et économiques, les gendarmes ont enregistrés 1 911 cas sans registre du commerce, 562 infractions sur les commerçants qui ne détiennent aucune facture de la marchandise, 539 cas liés au non-affichage des prix et plus de 1 000 autres infractions liées au non-respect du code du commerce. La délinquance, même si elle a sensiblement baissé en 2008, occupe un chapitre important. Au cours de 20 opérations coup de poing, près de 20 000 personnes ont été contrôlées et identifiées, dont 1 288 arrêtées et 411 autres personnes placées sous mandat de dépôt. Cela va sans dire que le groupement d’Alger a récemment déployé plus de 1 000 hommes, 800 véhicules de patrouille, 70 motocycles, 80 véhicules d’armes, 3 hélicoptères et 15 brigades cynotechniques, dans le cadre du Plan Delphine entrée en vigueur depuis le 1er juin dernier, et ce, pour sécuriser les lieux de plaisance, les routes ainsi que 25 plages, sur les 47 autorisées à la baignade dans la capitale. Il faut noter que durant ces journées portes ouvertes, un encadrement du groupement, appuyé par le commandement de la Gendarmerie nationale (CGN), aura la tâche de vulgariser toute l’activité de ce corps d’arme, notamment son champ d’intervention, son processus de modernisation, ses moyens de communication ainsi que les modalités de recrutement des prochaines promotions.

FARID BELGACEM

mel hogra lelhagra

mel hogra lelhagra

mardi 17 juin 2008

résidus du terrorisme

Editorial (Mardi 17 Juin 2008)

Vigilance
Par :Amine Allami


Sommes-nous donc face aux “résidus du terrorisme ?” À en croire la terminologie officielle, les groupes armés islamistes sont acculés dans leurs derniers retranchements. Mais la vigilance doit demeurer de mise, car il n’y a pas plus dangereux qu’une bête traquée qui, dans sa réaction de vengeance, peut commettre d’innommables actes.

Après la guerre psychologique, place à la guerre de l’image et des positions. En perte de vitesse dans les maquis suite aux coups de boutoir assenés par les services de sécurité, le GSPC se rabat sur les réseaux de soutien jusque-là confinés dans le rôle du renseignement et de la logistique afin de poursuivre sa stratégie suicidaire. L’échec de l’attentat perpétré contre la caserne de la Garde républicaine de Bordj El-Kiffan, ainsi que l’assassinat d’un repenti hier à Boumerdès sont des signes révélateurs du profond malaise qui caractérise cette organisation terroriste dont l’allégeance à Al-Qaïda de Ben Laden ne lui a pas permis de renforcer ses capacités de nuisance militaires, contrairement à ce qui était annoncé.
Si le nombre de terroristes qui continuent d’écumer les maquis reste encore indéterminé, il n’en demeure pas moins que les offensives des services de sécurité ont permis de venir à bout de plusieurs noyaux durs islamistes. Face à cette situation de fin de règne semblable à celle vécue par son prédécesseur le GIA, le groupe de Abdelmalek Droukdel tente de faire croire qu’il garde toujours des capacités de frappe assez sérieuses capables de faire mal au peuple et à l’État algériens. Attentats suicides, embuscades, médiatisation des opérations terroristes à travers les sites djihadistes et Al-Jazeera et redéploiement forcé des membres des réseaux de soutien dans les actes criminels, le GSPC semble arriver au bout du chemin où il a eu à user de toutes ses forces et moyens dont il dispose pour continuer la guerre déclenchée par le parti dissous en 1992 contre la République.
Sommes-nous donc face aux “résidus du terrorisme ?” À en croire la terminologie officielle, les groupes armés islamistes sont acculés dans leurs derniers retranchements. Mais la vigilance doit demeurer de mise, car il n’y a pas plus dangereux qu’une bête traquée qui, dans sa réaction de vengeance, peut commettre d’innommables actes. Les attentats kamikazes de 2007 sont la preuve que même démuni, le GSPC peut encore faire mal. Il est, par conséquent, important de rester sur ses gardes afin d’aboutir avec la collaboration de tous au démantèlement des groupes terroristes dans le pays.
http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=95800

dimanche 8 juin 2008

SOS Nassima

Voilà je vais profiter de ce blog aussi pour lancer des SOS de gens qui cherche un soutien moral, affectif ou materiel. Je vous laisse regarder ces vidéo, vous comprendrez mieux.








consignes en cas de séisme

Les consignes en cas de séisme

Avant

- "Repérer" les points de coupure du gaz, eau, électricité.
- Fixer les appareils et les meubles lourds.
- Préparer un plan de regroupement familial.



Pendant
Dans tous les cas, restez calme et communiquez ce calme à ceux qui vous entourent.

- à l'intérieur : Si vous êtes à la maison, dans un magasin, au bureau, à l'école :

Rester où l'on est


se mettre à terre, se déplacer le moins possible. Rester à l’intérieur jusqu’à la fin des secousses.



Ne sortez pas, vous risqueriez de recevoir des objets ou des gravats sur la tête
Une exception, toutefois, si vous êtes au rez-de-chaussée, et non loin d'un espace à ciel ouvert suffisamment large (cour, jardin sans arbre…) courez vers ce lieu dégagé. Attention vous avez seulement quelques secondes avant que le choc ne devienne destructeur.

Réfugiez-vous sous les structures portantes ou dans un coin formé par elles (murs porteurs, poutres maîtresses, linteau de porte percée dans un mur porteur) ou bien sous un meuble robuste (table, bureau ou lit); la salle de bains offre aussi des garanties, les tuyauteries retenant certains morceaux prêts à tomber.

Ouvrir les portes et se tenir loin des fenêtres (éclats de verre), vitres, miroirs ou glaces, lustres tableaux et meubles hauts et pesants (étagères).

Attendez la fin de la secousse, qui dure rarement plus de quarante secondes. Inutile de courir tout de suite vers les escaliers, qui seront soit détruits, soit encombrés de gens paniqués.
La secousse terminée, sortez du bâtiment sans paniquer et sans prendre de risques inconsidérés.
Ne pas utiliser les ascenseurs qui seront en panne ou présenteront trop de risques.
de toute facon en Algérie les ascenseurs !
N'allez surtout pas sur un balcon.

- à l'extérieur : ne pas rester sous des fils électriques ou ce qui peut s'effondrer (ponts, corniches, toitures... ) ;
- en voiture : s'arrêter et ne pas descendre avant la fin des secousses.
- Se protéger la tête avec les bras.

- Ne pas allumer de flamme.




Après

- Après la première secousse, se méfier des répliques : il peut y avoir d'autres secousses.
- Ne pas prendre les ascenseurs pour quitter un immeuble.
- Vérifier l'eau, l'électricité : en cas de fuite, ouvrir les fenêtres et les portes, se sauver et prévenir les autorités.
- S'éloigner des zones côtières, même longtemps après la fin des secousses, en raison d'éventuels raz-de-marée.

vendredi 6 juin 2008

Oran: Séisme11 bléssés

 


 







source: meteoworld






Un
séisme d'une magnitude de 5,5 degrés sur l'échelle ouverte de Richter a secouer la ville d’Oran et ses environs vers 21H02, dans l’ouest algérien. L'épicentre de cette secousse tellurique a été localisé à 30 km au Nord-ouest d'Oran (en mer), selon la même source. Selon la radio algérienne le séisme aurait fait onze blessés. La secousse a provoqué un mouvement de panique parmi les habitants. Pour l'instant aucune information n'a été diffusée par les média internationaux. Un tremblement de terre d'une magnitude de 5,3 sur l'échelle de Richter, avait auparavant frappé cette région en janvier de cette année. La secousse avait fait plus de peur que de mal. Aucune victime ni dégâts avaient été enregistré. L'Algérie se trouve à la jonction des plaques tectoniques africaine et euro-asiatique. Elle est de ce fait un pays sismiquement actif. En Mai 2003, un séisme d'une magnitude 6,8 degrés sur l'échelle ouverte de Richter qui s’était produit à Zemmouri, dans la région de Boumerdès (50 km à l’est d’Alger), avait fait plus 2.300 morts, au moins 11.000 blessés et des dégâts matériels estimés à plus de 5 milliards de dollars. La petite ville de Zemmouri, épicentre du séisme, avait été complètement rasée.

Idir quelles belles paroles

lundi 2 juin 2008

la SNTF sous la merci des jets de pierres

Un article du quotidien d'Oran sur les jets de pierres, m'a rappelé l'époque ou l'on devait se mettre à l'abri dés qu'on passait en train sous le pont d'El Hamri à Oran. c'était la ligne qui reliait Oran à l'université d'Essenia. A plusieurs reprises des étudiants ont été blessés par ces jets de pierres sur des trains de passages. 10 ans plus tard, les prévision météorologiques n'ont apparement pas changées, des pluies de pierre continues à s'abbattre. Ce même phénomène qui nous
rendait la vie difficile, menace la poursuite des essais des nouveaux autorails par la Société nationale des chemins de fer (SNTF). En effet, des jets de pierres ont ciblé un autorail lors des premiers essais entre les gares d'El-Khroub et Constantine. L'autorail, un engin ultramoderne, selon des responsables de la SNTF présente déjà des éraflures, alors qu'il en ai encore aux premiers essais. Pas de blessés pour cette fois ci, mais l'engin qui possède plusieurs vitres, représente un réel danger en cas de jets de pierres, aussi bien pour les passagers que pour le personnel. Il y a d'ailleurs à peine deux ans un jeune conducteur de train âgé de 25 ans, succombe a des blessures causées par de tels jets de pierres.Ce phénomène est présent partout dans le pays, les coupables des enfants! Ils se regroupent en bandes à quelques mètres de la voie ou sur des ponts et lancent des pierres contre les trains de passage. Mais qui sont les vrais responsables: les autorités locales? les parents? l'école? la société? à vous de juger.

Suites aux émeutes

Emeutes : 65 autres personnes sous mandat de dépôt à Oran

Jun 02,2008 00:00 Par : H. B.




Sur les 73 personnes présentées avant-hier devant la justice, dans le cadre des émeutes ayant secoué la semaine dernière la wilaya d'Oran, pas moins de 65 émeutiers présumés ont été placés sous mandat de dépôt, alors que huit (08) autres ont bénéficié de la citation directe.

Le juge d'instruction près le tribunal d'Es-Seddikia, qui a auditionné quelque 38 participants présumés aux émeutes dont 11 mineurs, en a placés 31 sous mandat de dépôt dont 9 mineurs. Selon des sources proches du dossier, les mineurs scolarisés ainsi que les mis en cause dont le casier judiciaire est vierge ont bénéficié de la liberté provisoire en attendant leur jugement qui sera programmé dès que l'instruction est terminée. Par ailleurs, le juge d'instruction près le tribunal correctionnel d'Es-Sénia a placé la totalité des inculpés présentés en cette même journée d'avant-hier, soit 28 individus, sous mandat de dépôt. Au niveau du tribunal de Gdyel, les sept (07) personnes, présentées devant la justice dans le cadre de ces derniers troubles, ont également été toutes placées sous mandat de dépôt par le juge d'instruction. A noter que depuis le début de ces émeutes, le parquet d'Oran a inculpé, au total, pas moins de 270 personnes dont 147 ont été placées sous mandat de dépôt, alors que 123 autres ont bénéficié de la liberté provisoire. Ceci, sans compter une dizaine d'autres dossiers transférés à la chambre d'accusation de la cour d'Oran, mettant en cause des individus poursuivis pour le chef d'inculpation d'«incendie volontaire», infraction qualifiée de crime par le Code Pénal.

http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5104556